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25/12/2006

Les poètes apatrides (Boualem RABIA)

  Hommage à Mohya

Pour que tu ne trembles plus

Main lasse des nécrologies

Pour que tu ne sanglotes plus

Plume échancrée

Désormais je dessinerai le soleil.

Quand, dans les abysses de la fin,

Tombera une énième étoile

Du firmament des apatrides,

De là-bas ou d’ici,

Affres de l’exil

Celui des hommes vrais

Qui vomissent sur la servitude

Celle des renégats

Et celle des mesquins appétits.

 

Pour que tu ne trembles plus

Plume trop endeuillée

À l’idée que la mort et l’oubli

Prennent à l’âme

Une à une nos plus brillantes étoiles.

Pour que, désormais, tu défies la solitude

La mort et l’oubli.

Désormais, plume lasse des nécrologies

Sous l’égide des Rebelles,

J’entonnerai l’hymne de la graine semée

En silence

Sur une autre nouvelle tombe.

Désormais, ma plume est écartelée :

Elle ne veut plus dire après le trépas

La bravoure des poètes exilés

Qui, de l’empyrée,

Se gaussent de nos fatras

   

Boualem RABIA

 

Commentaires

Une fois que je lui aurais offert "makrout", le temps de s'en délecter, il lui restera toujours la sienne de croute qui lui collera à la peau...Non mon cher Gelambre, ce qu'il nous faut (sans négliger la solidarité citoyenne) ce sont des solutions plus durables plus civiles...de gouvernance!

Cela dit, je découvre un intéressant blog en visitant le vôtre. Bravo!

Écrit par : Le miroir | 27/12/2006

C'est quoi ce commentaire??? Des MAKROUT! N'importe quoi,et monsieur se permet de commenter,de parler de"solutions durables"!!!

Écrit par : Agustan le Kabyle | 06/09/2008

Quel bel hommage au grand Personnage qu'a été et que demeurera pour l'éternité MOHYA. Comme toute ta poésie ce texte est très touchant. Hommage fait par un Grand Homme pour un Grand Homme.

Écrit par : Menoune | 28/06/2009

On ne s'improvise pas artiste ni intellectuel par simple acte volontariste. Mara teqqar teâwint yellen welgin teccur, ur tufid d-ac'ara-tt yeccaren!!!
PAUVRE DE TOI,Mr RABIA!!!
PAUVRE DE LA CULTURE DONT TU TE CROIS, MORDICUS,"CHANTRE".

Écrit par : jules césar | 04/08/2009

jules cesar !!! d'ou conaissez vous mr RABIA !!?? ce que mR RABIA rend comme service a la kabylie il n'ya que da l'mouloud qui l'a fait !!! alors quand on a rien dans la cervelle et quand o nconnait pas une personne on se tait !!! reactualise tes conaissance cherche unpe plus sur boualem revien on en reparlera

Écrit par : amokrane !!! | 17/08/2009

Qui êtes vous monsieur "Jules César" pour vous permettre de telles allégations au sujet de MONSIEUR RABIA BOUALEM? Le connaissez vous?L'avez vous cotoyé? Connaissez vous son oeuvre?A la lecture de telles mesquineries, je dirais non!
MONSIEUR RABIA BOUALEM ne s'est jamais improvisé artiste ni intellectuel car trop modeste pour cela, MONSIEUR RABIA BOUALEM est un véritable artiste, un véritable intellectuel,il excelle en tout domaine qui touche à l'art et à la culture berbère et plusprécisement kabyle.MONSIEUR RABIA BOUALEM a encore de quoi nous surprendre. Peut être ne parlons nous pas du même MONSIEUR RABIA BOUALEM?

Écrit par : Menoune | 31/08/2009

azul je vous remercie toujour pour ce que vous faites votre poesie me fascine c delassant ainsi que celle de mohya chaque.jour je decouvre du nouveau de lui. meme si cette etoile est eteinte il nous a laissé son tresor(agueruj) et vous etes la anous allumer et a nous écairer la route mais a ce soit disant cesar qui se prend pour un empereur je ne pense pas qu il vous connaisse ,car celui qui vous connais, comme moi je vous connais; ne dira jamais ces sarcasme et il aurait appri beaucoup de vous :passer chere caravane et allez de l avant mercie encore tanmirth

Écrit par : fadhma | 01/09/2009

A-t- on besoin de connaître un sieur de ce mesquin acabit (vous l'êtes tout autant,vous, pauvres ignares qui prennent "les borgnes pour des rois" au royaume de votre misère intellectuelle,de votre indigence culturelle!!!),pour formuler mon jugement sur "es écrits",ce ramassis de lieux communs bardé d'impudeur et de m'a-tu-vu et que n'habite nulle étincelle d'intelligence ni une once de réflexion rationnelle et productive qui fait la race des intellectuels humbles mais dont le nom s'inscrit en lettres d'or au frontispice du savoir et de la connaissance?
Votre chantre plus épris d'apparats et d'esthétisme phraséologique à deux sous est tout juste bon à servir d'INFORMATEUR (son seul mérite est de disposer de pièces culturelles traditionnelles recueillies dans le terroir) afin de mettre ce matériau à la disposition des vrais intellectuels dotés d'outils intellectuels d'analyse et de rigueur,et qui travaillent à rendre accessible l'inintelligible de la culture et contribuer par là à sauvegarder et émanciper notre culture de toutes les impostures.Votre "gourou" de pacotille est un de ces imposteurs que l'arène culturelle berbère gagnerait à écarter et à rendre au cloaque de sa petitesse,de son insignifiance.
P.S.: Entendu sur les ondes de la Chaine II :
-Que veut dire l'expression"HELLA VEDHNEN"?
-Mr Rabia(sans ciller ni abandonner le hochet (à donner la nausée) de son impudeur et de son ignorance):Cela veut dire:"Ansuf,bievenue".
Sachez,Mr l'INCULTE SANS PUDEUR,que cette expression est surtout utilisée par les femmes kabyles à l'occasion d'une séparation,après avoir cheminé ensemble.

Quant à vous qui me répondez,petites larves incultes, apprenez à mesurer vos propos et que des personnes de la trempe de M.Mammeri se retourneraioent dans leurs tombes s'ils apprenaient l'odieuse,l'intolérable comparaison que vous lui faites avec ce minus qui veut se prendre pour ce qu'il ne sera jamais.

Écrit par : Jules César | 13/09/2009

Monsieur le bavard qui s'est choisi comme pseudonyme "césar". Le choix n'est d'ailleurs pas innocent, Freud a râté un drôle de specimen dans ses recherches sur les complexes. Mais, passons ce détail qui, pourtant, à lui seul, résume votre infinitésimale petite personne! Je sais en revanche de science certaine que vous n'avez pas que votre pseudonyme qui sonne faut. Mais aussi votre "écriture" (un bien grand mot pour vos verbiages délirants), vos phrases qui sentent la charogne d'un littérateur-imitateur en décomposition avancée.
En relisant votre vocabulaire sublimement (dans le sens psychanalytique du terme!) recherché : mesquin acabit, pauvres ignards, misère intellectuelle, indigence culturelle, ramassis, impudeur, petites larves incultes, minus, imposteur, gourou, inculte sans pudeur...j'en passe et des plus insultants qualificatifs. J'avoue que Monsieur César excelle dans l'art de l'ignominie du clavier.
C'est parcequ'il est aigri Monsieur Jules? A l'image de ces peintres et écrivains râtés qui se sont métamorphosés, au fil de leur désespoir, en critiques d'art et de littérature ?
Menguellet disait -n'en déplaise à ceux qui sont plus à plaindre qu'à blâmer- disait : "xas akken thuzat ye&li, maci d win i d l&erd-ik". Mon cher caeser, Boualem est votre fausse cible (à moins que ce soit une histoire perso ou pire encore : de jalousie. Vote cible, Monsieur l'insecteul -comme dirait CHRAÏBI-, vous les connaissez, alors, changez votre fusil d'épaule, et arrêtez de tirer sur le poète. C'est des gens comme vous qui ont tiré sur Desnos, Lounes, et ont fait chier Lorca et Neruda, Djaout, et les autres.
Alors, au lieu de dénigrer derrière votre toile les dévoués à la cause, lisez plutôt les lettres adréssées par feu DDA LMULUD à M. BOUALEM RABIA. DDa Lmulud lui-même ne vous aurait pas pardonné votre offense à l'encontre de son ami !
Pourquoi nom de mes deux mairies s'attaquer aussi violemment à un poète si vous voulez réélement faire une critique constructive ? Vous parlez, je cite : d'outils intellectuels d'analyse et de rigueur,et qui travaillent à rendre accessible l'inintelligible de la culture et contribuer par là à sauvegarder et émanciper notre culture...Là, mon coco, vous mélanger les serviettes et les torchons ! Je présume que vous chariez ou que vous êtes "limite" limité. Sinon, comment oseriez-vous demander -en répone à une lecture d'un poème- à l'auteur d'être à la fois anthropologue, politologue, et je ne sais quoi encore ? Un poète, César (heureusement le pseudo n'était pas Césaire), ça balance son verbe et basta ! Le poète s'en lave le coeur et l'esprit de vos bassesses.
Monsieur le pseudo, la figure de Mohya pour laquelle le poète rendait hommage est passée inaperçue dans votre petite tête ! Ah.....vermine!

A mon tour, je dirais que La Kabylie gagnerait plutôt à mettre hors d'état de nuire les décadents gangrénés d'infamie maladive de votre étoffe.

En plus, c'est sans rancune.

Cioran.

Écrit par : Cioran | 16/09/2009

azul, montrez-nous l'empire que vous avez construit cher empereur !
Monsieur RABIA nous a appris beaucoup.
Montrez-nous votre savoir-faire : peut-être qu'on appréciera. Mais si votre savoir est de trouver des défauts dans ce que disent, ce que font les autres et si c'est le mépris, je pense que c'est ça votre vrai défaut et ça on l'appelle jalousie jalousie ...
Bonne fête de l'Aïd.

Écrit par : fadhma | 17/09/2009

Monsieur jules,"l'intellectuel aigri,"doté d'outils intellectuels d'analyse et de rigueur", Monsieur RABIA vous a-il servi "d'informateur"? A-t-il mis entre vos mains quelques précieuses " pièces culturelles receuillies dans le terroir"? En vous lisant, je pense que oui puisque vous lui reconnaissez ce mérite.
Ah........ ingrat!

PS: Boualem votre poème est sublime ! Régalez nous encore. Mettez un peu de lumière au "royaume de notre misère intellectuelle".

Écrit par : "Larve inculte" | 19/09/2009

Le monde est peuplé de larves et et d'ersatz de culture!!!Que voulez-vous?S'improviser continuateur des grands hommes de plumes en prenant sur soi le déshonneur et l'impudeur de piocher dans leurs plates bandes,de s'approprier des enseignements que seuls ont ont entrepris au prix d'engagements silencieux,sublimes de modestie.,Cela VOUS DONNE-T-IL, RESIDUS ABJECTS D'UNE HUMANITE INFERIEURE ET AVACHIE des motifs de vous énorgueillir? ...NERUDA? LORCA?DJAOUT ?YACINE ET MAMMERI FONT PARTIE DE MA FAMILLE DE PENSEE,j'ai le devoir d'extirper la vermine de ses domaines de nuisances où elle a tout le loisir de haranguer en poésie ou autre genre,dans une posture d'imposture(dont elle a conscence ,au fond!!!! Les minus,les minables le sont toute la vie.) que la société a la santé culturelle précaire peine à débusque.Chacun son métier et les vaches sont bien gardés,dit la sapientia populaire. Aqlagh di yir taswiât,Win tufidh,adh isehlelli icudad-is!!!Mlalen waman ifuhen dwidh zeddigen!!!Résultat :iâreq ludhu,thedda thzallit Akka iqqaren imezwura.Pour a part,DIEU ME PRESERVE d'avoir eu à rencontrer votre GOUROU , moins encore d'avoir à étudier ses pièces recueillies.
Mon langage est sciemment choisi pour vous rendre à votre petitesse!!!Jalousie,mon niveau d'activité vous donnerais le torticolis si je venais à le décliner,mais moi,je fais pas dans le m'as-tu-vu,ni dans l'apparat!!!Je ne suis ni aigri,ni indisposé intellectuellement par vos vomissures,ni par vos impédiments révélateurs de votre vacuité...Je MEPRISE VOS DEFENSEURS POUR PRENDRE DE MON TEMPS ET LEUR REPONDRE!Mais vous,Mr RABIA,Il VOUS FAUDRA DEUX VIES(et encore!!!) POUR SEULEMENT ENTREVOIR PUISSIEZ UN JOUR METTRE UNE CONSISTANCE INTELLECTUELLE DANS VOTRE BESACE.FICHTRE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Écrit par : Jules César | 02/10/2009

LIRE:"Je méprise trop vos défenseurs pour m'abaisser à prendre de mon temps et leur répondre. JE PISSE SUR VOUS TOUS. C'est le seul langage qui vous siéed,saleté de rébus de l'humanité,hier TRAÎTRESSE Votre ascendance durant l'épreuve de feu (LIBERATION NATIONALE),aujourd'hui PSEUDO-INTELLECTUEL par la seule "magie" d'un volontarisme" mesquin.J'exècre les médiocres réfractaires à l'amélioration de leur condition intellectuel et...imbus d'euxèmêmes jusqu'à LA PATHOLOGIE.LA SCIENCE PSYCHIATRIQUE A,là,UN excellent sujet d'étude.

Écrit par : jules césar | 02/10/2009

Grand merci Mr RABIA pour l'hommage à MOHYA dont je suis un grand fan. Il nous manque beaucoup, qu'il repose en paix loin des charognards du genre de jules.D'ailleurs Je ne comprends vraiment pas pourquoi ce jules s'en prend aussi violement à vous d'une façon abjecte et dégradante(pour lui).Je suis sur qu'il doit être très atteint et qu'il est urgent pour lui de se soigner, la Culture Berbère n'a nullement besoin de ce genre d'individus.

Écrit par : Touareg | 10/10/2009

BOUALEM RABIA (ÉCRIVAIN)
«Le roman amazigh doit prendre de l’essor»
25 Octobre 2009 - Page : 20
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La sortie d’un roman en langue amazighe est l’événement culturel le moins fréquent dans notre pays. Les romans écrits en tamazight se comptent sur des doigts d’une seule main. Le dernier roman en tamazight a été édité il y a plus de trois ans. La sortie du roman de Boualem Rabia, Nnig Usennan (éditions l’Odyssée) ne peut pas passer inaperçue. Dans cet entretien, l’auteur, qui a déjà publié un premier livre chez le même éditeur, intitulé Florilège de poésie kabyle, parle de son livre mais donne aussi sa vision de la littérature d’expression berbère.

L’Expression: Votre premier roman est écrit en tamazight. On se serait plutôt attendu à un roman en français, compte tenu de votre longue expérience professionnelle. Pourquoi le choix de tamazight?
Boualem Rabia: Si j’ai opté pour tamazight, c’est indéniablement parce que cette langue, qui est la nôtre, a plus que jamais besoin de produire par elle et pour elle, d’avoir sa propre création scripturale. C’est pourquoi j’ai décidé ainsi et brûlé mes vaisseaux. Ce que disait Robert Randau dans la phrase suivante, est à juste titre valable pour l’expression amazighe: «Il doit y avoir une littérature nord-africaine, parce qu’un peuple qui possède sa vie propre doit posséder aussi une langue et une littérature à lui.»
Si nous voulons que notre langue ait sa place au soleil, il faut absolument qu’elle cesse d’être à la botte des autres langues dont nous usons pour nous dire, dire notre société, notre vérité d’être...Pour vivre notre culture de l’intérieur, disons-la aussi et surtout dans la beauté de notre propre langue. Certes, il y a toute une pléthore de recueils de poèmes (certains sont extraordinaires et de portée universelle) mais cela reste très insuffisant: il faut que le roman (entre autres genres) prenne de l’essor. L’épanouissement de notre culture doit tenir compte de l’incontournable création littéraire dans toute sa diversité. Pourquoi le choix de tamazight? Parce que «le Printemps berbère» et «le Printemps noir» doivent être maintenant justifiés et honorés par un réel épanouissement de notre langue, de notre culture. Question idoine pour me rappeler la célèbre sentence de Kateb Yacine: «On ne sort pas d’une révolution pour fermer sa gueule!»

Le titre de votre roman, Nnig Usennan est saisissant. Que symbolise-t-il pour vous?
Nnig Usennan (Au-dessus de l’épine) est un titre tiré d’un proverbe kabyle (tamegra nnig usennan) qui, en substance, veut dire que nulle moisson n’est acquise, si l’on n’a pas prêté ses mains et ses bras aux épines du chardon et du pa-nicaut. Un titre qui symbolise pour moi le sacrifice, l’abnégation et le désintéressement dans toute lutte pour une cause juste...Ici, il m’appartient de dire que la «question amazighe» est utilisée par beaucoup de faux militants comme un cheval de Troie. Et c’est là aussi que gît une part du problème de tamazight.

Pouvez-vous résumer la trame de votre roman?
Une trame faite de rêves parfois impraticables et de réalités amères. Comme dans toute oeuvreromanesque, l’auteur a beau le nier, même inconsciemment, il s’y reflète. Il y met sa douleur et son espoir, son amour et ses dédains, ses doutes et ses certitudes...A travers les personnages (Ba Zemni, Sedda, Wecci...) aucune pensée, aucun comportement n’est invraisemblable ou fortuit. Symboliquement, la saga d’une tribu (At Nubel) transplantée, que le doyen, le patriarche (Ba Zemni, le dépositaire de la mémoire ancestrale) tente, avant sa mort, de ramener à la source, à l’identité première.

On n’écrit pas un roman sans avoir beaucoup lu et sans avoir été influencé, voire profondément marqué par certains auteurs. Quels sont vos écrivains préférés et pourquoi?
Effectivement, je lis énormément et depuis toujours. Influencé...naturellement, je le suis par Mammeri, Kateb Yacine, Zola, Kafka, Baudelaire...Enfin, comme dirait l’autre, en citer c’est en oublier. Pourquoi? Tout sottement, peut-être, en chacun, dès ma prime jeunesse, j’ai trouvé l’outil essentiel pour sculpter une facette de mon monde intérieur.

Souvent, on présente l’écriture romanesque comme une forme de thérapie. On écrit pour ne pas subir. Etes-vous d’accord avec cette définition?
Tout à fait d’accord! J’ai toujours écrit, traduit, peint, chanté des mélopées anciennes, fait partie du fameux groupe musical des années 70-80: Yougourthen, en vue d’exorciser la solitude, l’oubli des belles choses essentielles que l’absurdité tente de dénaturer, dévitaliser, voire annihiler.

Les écrivains écrivent aussi par nostalgie. On écrit parce que les temps révolus ne pourront plus revenir et qu’on pense que le bon temps est toujours derrière nous. Ce qui n’est pas toujours le cas. Quel est votre avis?
J’écris pour refuser le désenchantement d’un environnement de plus en plus déshumanisé, quedéserte progressivement toute poésie. Oui, dans le plus clair des cas, j’écris par nostalgie. D’ailleurs, ma muse s’appelle Nostalgie.

La production romanesque en tamazight se limite à moins d’une vingtaine de romans plus ou moins sérieux. A quoi est due, d’après vous, cette faiblesse?
Triste réalité. A mon humble avis, cette carence résulte du fait que la langue amazighe est fraîche émoulue de l’oralité. Elle n’est enseignée que depuis une date très récente. Une langue multimillénaire marginalisée, frappée d’interdit sur son propre territoire! Si elle est encore parlée par des millions de Maghrébins, très peu savent l’écrire. Toutefois, s’il y a une réelle volonté des Etats concernés de promouvoir cette langue (cette culture, que l’on aurait plutôt tendance à folkloriser), ils doivent prendre des initiatives conséquentes, sincères, allant dans le sens de cette promotion, en y mettant les moyens adéquats et en visant un public plus vaste, au lieu de la cantonner dans des régions bien définies...Inutile de s’étaler là-dessus! Sinon, même si le roman est le genre littéraire qui tarde le plus à se consolider dans le domaine amazigh, l’espoir ne fait pas défaut: il existe de jeunes talents qu’il suffit d’encourager. L’effort et la volonté des écrivains amazighophones, qui écrivent dans d’autres langues, seraient d’un apport considérable dans l’usage cultivé de leur langue maternelle, pour le panorama littéraire amazigh.

Parlez-nous de votre expérience dans le domaine de la traduction. Il est très difficile de traduire du tamazight vers le français, surtout s’agissant de poésie. Comment vous vous y prenez?
C’est toujours par amour pour cette langue que j’écris ou traduis (du kabyle au français ou inversement). «Traduire, c’est trahir», dit-on. Ce n’est pas toujours faux. Mais au moins, quand on veut éviter les coups de Trafalgar dans ce domaine (poésie), l’on doit se sentir à l’aise dans les deux langues, l’on doit sentir que le souffle poétique n’est pas uniquement dans la rime, encore moins dans la traduction littérale du vers. Il faut une certaine relation charnelle avec le verbe, l’âme du verbe. C’est tout comme en musique: la chose se sent mais ne s’explique point.

Qu’en est-il de votre expérience dans les scénarios de l’audiovisuel?
Une expérience édifiante. En tout, six ou sept productions depuis les dialogues et les décors de La Montagne de Baya de A.Meddour jusqu’à H’nifa, une vie brûlée de S.Allam et R.Iftini. Il me reste quelque part un goût de déconvenue, quant aux dialogues kabyles.
Par la force des choses, on a souvent «charcuté», rendu insipide telle ou telle phrase, tel ou tel passage dans ma version kabyle, qui tente de réhabiliter un mot, une expression...Et étant perfectionniste, quant à l’expression dense mais exhaustive, c’est là toute la beauté du verbe kabyle, j’ai dû assez souvent essuyer des convenues sur le plateau ou à la sortie du film. Mais les quelques films amazighs culturellement valables ont, en dépit de tout, le mérite d’exister. Pour le reste, l’on est en train de reproduire l’hécatombe qu’a déjà subie la chanson.

Entretien réalisé par Aomar MOHELLEBI

Écrit par : Aghiles | 25/10/2009

azul mille bravo a notre ecrivain BOUALEM RABIA pour ce roman en tamazighth.c le meilleur cadeau que vous nous faites tamazight est notre raison d etre
merci et bonne continuation
fadhma

Écrit par : fadhma | 25/10/2009

salut
je veus juste saluer monsieur rabia (un nom comme le mien) pour tout le travail qu'il fait ,, bon courage

Écrit par : rabia | 31/12/2009

Si seulement nous avions beaucoup d'hommes de culture de la trempe de Boualem Rabia !
Si seulement nous arrivions un jour à donner à nos hommes le respect et la valeur qui sont les leurs, avant qu'ils ne soient ensevellis !

Chanteur, parolier, artiste peintre, poète... Boualem Rabia est tout cela à lui tout seul.
Pourtant, il ne s'en vante pas.
Il n'est pas opportuniste, non plus, sinon il ne serait pas resté ce professeur de français dans son coin, à At Ziki, il aurait profité de l'occasion que lui présenta, début des années 80, Monsieur Mouloud Mammeri, de s'expatrier en France... Ce qu'auront fait plus d'un.

Arrêtons de dénigrer pour dénigrer. Critiquons l'oeuvre objectivement, et si nous constatons des lacunes, ne maquons pas de les souligner, cela fera avancer...

Écrit par : Makhlouf B. | 03/01/2010

Ce n'est qu'aujourd'hui(21/02/210) que j'ai appris l'existence d'un certain "article"..."commentaire"?commis par un certain Jules César.A ces insanités gorgées de fiel,je ne répondrai point:d'autres hommes et femmes beaucoup plus émérites que moi n'avaient guère échappés au CESARISME des messieurs "Jules César"de cet acabit.Point me chaut son hystérie,sa haine maladive(paranoïa?)son esprit purement, revanchard,son langage ordurier!!!Enfin,"chantre"ou pas de la culture amazigh(kabyle)je suis en Algérie,moi;car je n'ai jamais rien brigué...A bon entendeur,salut! UR KKAT ARA ATTEDARRAYEDH TABARDA!
Mais je ne peux m'empêcher de poser 2 questions:
a/ Pourquoi se cacher derrière un pseudonyme(qui en dit long d'ailleurs sur le caractère de la personne)alors que le "gourou"(pour reprendre la propre expression de Jules,et je sais absolument de qui il s'agit)se sait analyste inégalable de la chose berbère???Qu'il donne son nom!Là,on ne parlerait pas dans le vent.

b/Quant aux vrais traitres de la Révolution algérienne,c'est en 2010 qu'on peut mieux les cataloguer.SEFDHETH LEMWAS AR YE3RAR NNEGH...

Écrit par : Boualem Rabia | 21/02/2010

J'ai lu avec delectation le poème de Boualem rabia. C'est un délice. je dis à la caravane des lecteurs de ce site, lisez le poème, faites suivre et laissez le chien Cesar aboyer seul. Ne lui donnez pas d'importance; Ce message est pour vous auteur et lecteurs. Quand à Jules Bizzare, je lui dis tout cours : A ya teztouzz ammi !

Écrit par : samir | 22/02/2010

Merci,Samir de m'avoir évité de chercher une épithète pour qualifier MONSIEUR Jules César:" Jules Bizarre".
Ce qui m'étonne moi,c'est que les responsables de ce site puissent classer un texte de poète dans leur bibliothèque virtuelle,et (paradoxalement)laisser publier des paroles ordurières,que rien,absolument rien, ne justifie,pour tenter(EN VAIN: iverdan hekkun af u3erdhi d ume3fun)de porter atteinte à l'intégrité et à l'authentique talent d'un Homme de culture que je ne connais pas personnellement mais que je lis et apprécie.
Le poème en hommage à Mohia,je l'ai lu juste après la mort de ce dernier.Pour,mon cher Jules Bizarre,as-tu attendu des années pour "critiquer"??? Pauv' type,voilà ce que tu es,tes maîtres à ..."pisser" également(le mot est de Jules!
Un soi-disant intello dont" la liste des travaux( nous )donnerait le corticolis"qui tient un langage pareil!Quelle honte!Et monsieur ose dire que Mammeri,Yacine,Djaout...sont ses maître à penser!!!!!!!!!!!!

Écrit par : N. Mammeri | 22/02/2010

J'ai eu le bonheur de rencontrer monsieur Rabia.Je n'ai pas envie de rentrer dans la polymique;j'ai juste envie de dire que M.Rabia est un artiste de grande valeur.J'ai lu ses écrits,vu ses tableaux et je l'ai entendu chanter.C'est quelqu'un qui maitrise admirablement notre langue et connait ses subtilités.Je crois même que c'est le seul que M.Mammeri a cité dans son livre "inna-yas ccix Muhend".
Cessez messieurs de vous dénigrer les uns les autres.Notre culture a besoin de vous tous.
Fraternellement.
Huska.

Écrit par : avrille7 | 10/03/2010

inna-yas Ccix muhend (cheikh mohand a dit ) par Mouloud MAMMERI -- page : 25 -- : Boualem RABIA ,le plus jeune de tous ,a apporté zèle et compétence à recueillir des dits du cheikh .

références :

http://nsa15.casimages.com/img/2010/03/13/100313111625795097.jpg


http://nsa15.casimages.com/img/2010/03/13/100313113023724154.jpg

Écrit par : maximus | 13/03/2010

je tiens remercier MR RABIA pour sa contibution a la transcription du patrimoine orale kabyle .j ai eu l occasion de le rencontrer grace a mon ami samir (neurologue)
toute contibution a la culture kabyle et amazighe est le bien venue
nous generation né apres l indepandence ne devrions plus s interesser a notre culture

Écrit par : MASSINISSA | 22/05/2010

Boualem Rabia n'est qu'un escroc,un Jugurtha imposteur ,un


diffamateur d'Augustin et de la mémoire génétique de toute


la race berbère .Je remercie le Jules César qui a dit tout ce


que je pense de cet ignoble individu charognard et croque_


morts car ils ne s'est jusque là pas aventuré à parler de


vrais artistes vivants oubliés et il doit forcément en connait_


tre .Rouh a Boualem si tu trouves encore des ados à débau


cher et séduire!Dégage Stp de l'arène du théatre berbère;


Abdallah Mohia t'aurait craché dessus!!!!Mais il est mort ...

Écrit par : Thassekourth | 15/05/2012

Comment peut on s'en prendre à Boualem ?
Il restera toujours avec son pouvoir d'innocence, quoi qu'on en dise, quoi qu'il fasse. C'est notre Jean Cocteau, pas moins! La même personnalité, la même puissance créative, parfois la même sournoiserie. J'ai grandi à sa proximité: lui et moi deux pôles opposés attractifs.
Allez Boualem, tu es ce beau bleuet des champs de blé que tu n'apprécies peut être pas.
C'est en étudiant, en ce moment, la biographie la plus récente de Jeau Cocteau que j'ai reconnu notre Boualem qui provoque autant de controverse qu'en a provoqué et continue à provoquer Cocteau. J'adore Cocteau !

Écrit par : Thithvirth | 07/06/2012

Seuls les grands Hommes provoquent des polémiques, plus vous couvrez Monsieur Rabia Boualem d'insultes plus il en sortira grandi. Notre Grand Mohia admirait et respectait Monsieur Rabia Boualem tout comme Monsieur Mouloud Mammeri le faisait (et je sais de quoi je parle). Au fait pourquoi avoir attendu sept années après son hommage à Mohia pour l'insulter d' une façon abjecte ?
L’œuvre de Monsieur Rabia est sans limite. Monsieur Rabia Boualem continuez votre œuvre et laissez les chiens aboyer. Votre modestie suscite le respect.
J'ai l'intime conviction que thassekourth et jules ne font qu'un.

Écrit par : Vieux retraité | 08/07/2012

Quel talent! Dire que des mesquins, incultes et jaloux veulent vous rayer du "patrimoine berbère" quelle honte!

Plaie sur plaie (Hommage au Rebelle); Article de Mr RABIA Boualem.



Montagnes altières

O l'âme chagrine de vos crêtes

Un de vos aigles est encore tombé

A Tala Bounane

Le feu lui a craché dessus

Car il avait refusé de signer la codicille exigée

Par ceux qui n'avaient pu l'apprivoiser

Et qui pour le mettre au rencart

Ont usé de l'appeau

Pour piéger l'oiseau libertaire



Un autre aigle est tombé

Laissant ses intrépides mélopées

Elles survivront

Pour nous tenir en éveil

Et narguer les pièges et l'appeau



Montagnes altières

Un de vos vaillants fils est tombé

Celui qui dignement et sans trêve

Avait bravé la mort

Homme libre et poète

Pour une ultime fois

Sans faux-fuyants

Ni mauvaise foi

Pour vous et vous seules

" D Idurer i d l3emr-iw" chantait-il

Vous étiez son âme

Comme un épi

Il est fauché

Mais il donne encore la vie

A toute une jeunesse coincée

Au milieu de l'embrun des ténèbres



Montagnes altières

Vous qui êtes notre école de la bravoure

Ultime a été cette autre fois

Où il regagne votre sein

Après être revenu de tout

Lesté de déconvenues

Et d'amours impossibles

Plaie sur plaie

Il vous est revenu

Avec une douleur majuscule

Et la ténacité du rossignol qui défie le givre de la Nuit

Il vous a chantées en des poèmes de lumière

Une lumière qui dérange les Ténèbres



Ultime cette fois

Où il a reçu les implacables morsures des balles

D'où a giclé le venin de la haine

Il vacille puis s'affale

Sans grincer des dents

Pour et sur l'humus des preux

Pour et sur la voie des justes

Qui ne tremblent jamais devant la gent inique

Tranquillement barbare



N'est-ce pas Montagnes altières

Un autre de vos aigles est tombé

Fier

Le dernier souffle préoccupé à une dernière pensée:

Que triste et injuste est le sort des Hommes

Les vrais

Pas ceux à qui on le dit parce qu'ils sont armés

Oui les vrais

Chaque jour un peu plus de sel dans leurs plaies

Un peu plus de larmes sur leur Nom



N'est-ce pas Montagnes altières

Le Rebelle est tombé

Maintenant enveloppez-le

Dans vos rocs immémoriaux

Il n'avait point dérogé à votre honneur

Que ses mélopées nous reviennent toujours

Par les sources qui sourdent de vos entrailles

Et écoutez...

Ces centaines de milliers de voix juvéniles

Qui reprennent en choeur

Les hymnes incandescents du Rebelle.



Boualem RABIA.

Écrit par : Fan | 25/07/2012

Quel talent mon cher Rabia Boualem! Plus on vous lit plus on en redemande. Merci Poète.

Écrit par : Fan | 25/07/2012

Voici un article qui donne un petit aperçu (je dis bien un petit aperçu)de l'investissement passionné de Boualem RABIA pour la culture ancestrale. Boualem nous avons besoin de ta lumière NATURELLE alors continue.


BOUALEM RABIA (ECRIVAIN): Une vie pour l'écriture et tamazight
par Kabylie Ma Terre, dimanche 22 avril 2012, 06:30 ·

Ceux qui ont lu les écrits de l'écrivain Boualem Rabia savent à quel genre d'auteur ils ont affaire.

Il est l'un des écrivains les plus talentueux aussi bien quand il manie la langue française que lorsqu'il revient à celle des ancêtres le tamazight, qu'il n'a jamais quitté. Comment un écrivain aussi talentueux que Boualem Rabia est-t-il peu connu au moment où d'autres auteurs qui ont beaucoup moins de mérite sont plus célèbres... Boualem Rabia est en effet un écrivain discret qui ne cherche pas à se faire connaître plus qu'il ne veut écrire, juste écrire par passion et pour rendre à tamazight ses lettres de noblesse.

Boualem Rabia n'est pas seulement écrivain il est aussi l'un des meilleurs, sinon le meilleur traducteur de la langue amazighe vers la langue française. Il réussit des traductions dignes de ce nom dans un art qui est loin d'être une sinécure, celui de la poésie. Mais ce n'est pas du jour au lendemain que Boualem Rabia a pu atteindre ce niveau de maîtrise des deux langues et celui de l'adaptation. «Dans les années soixante-dix, j'ai été contacté par le chercheur Henri Genevois du FDB (Fichier de documentation berbère). J'étais encore lycéen. Il voulait qu'on l'aidât à traduire des poèmes anciens ayant trait au rituel de l'imposition du henné dans les mariages de la région d'Azazga.»

Mis tous les deux en veine de confidence, il me dit: «Nous, nous sommes vieux. Il appartient aux jeunes Kabyles de prendre la relève en se penchant sur leur propre culture, cette culture que nous, chercheurs européens, voyons de l'extérieur; en revanche, vous, vous la vivez, la voyez de l'intérieur. Et tout est là.»

Le chercheur français propose alors à Boualem Rabia de s'intéresser au rituel de Anzar, dieu de la pluie dans la mythologie, aujourd'hui tombé dans l'oubli quasi définitif. «Je fis donc des recherches à Azazga et dans ma tribu natale: Aït Ziki. Cependant, étant très jeune, mon père ayant refusé que mon nom paraisse, l'article sur Anzar fut présenté au Congrès de Malte sur les cultures méditerranéennes en 1976 avec le nom de Henri Genevois.» Les Annales en question sont éditées plus tard par la Sned (Société nationale d'édition de livres). Certes, plus tard encore, le père Jacques Lanfry apporta une clarification inhérente à l'article, c'était dans le N° 10 de la Revue LOAB (Littérature orale arabo-berbère) Boualem Rabia enchaîne: «Mouloud Mammeri, qui était de ce colloque, est venu me voir à Azazga, pour discuter de ce qui pouvait encore survivre de notre culture authentique dans les régions d'Aït Ziki et de Azazga: deux régions quasi inconnues des chercheurs berbérisants de l'époque. Ses encouragements m'ont poussé à m'investir davantage dans le domaine de la collecte des textes anciens, poèmes, légendes, faits d'histoire...»

Inutile d'insister sur le fait qu'en ce temps-là, un interdit abominablement injuste frappait tout intérêt porté à la chose amazighe, authentiquement ancestrale! Il fallait donc agir dans la clandestinité la plus totale, même si je faisais partie du fameux Groupe de musique moderne: Yougourten, comme chanteur, souvent parolier et dépositaire de mélodies kabyles très anciennes inconnues ou méconnues: il fallait faire revivre tout ce qui était menacé de disparaître.» En évoquant cette période des années soixante-dix, notre interlocuteur n'omet pas de rappeler que la politique culturelle de l'époque était drastique, injuste quant à la culture amazighe, «cette culture que l'on voulait (d'ailleurs, on le veut toujours quelque part!) folkloriser, dévitaliser».

Boualem Rabia enchaine: «Alors que la politique démoralisait son monde, Mouloud Mammeri avait fait bon coeur contre mauvaise fortune; il encourageait les jeunes adeptes de cette sauvegarde à résister vaille que vaille à la peur.»

De là naquit un autre article: Les joutes poétiques féminines dans les mariages anciens d'Aït Ziki. Lequel article fut publié dans la revue Awal n° 4, le dernier signé par Mammeri. Puis vint le recueil de poèmes anciens: Le Viatique du Barde, publié aux éditions L'Harmattan à Paris et chez l'Odyssée à Tizi Ouzou.

Depuis, Boualem Rabia n'a pas cessé d'écrire et de publier en tamazight et en français mais tout ce qu'il rédige a trait directement ou indirectement à la culture amazighe sous toutes ses facettes avec une part du lion réservée à la poésie kabyle ancienne et aux traditions de la région. Boualem Rabia a gagné aussi la confiance des cinéastes qui lui ont confié les dialogues des scénarios en tamazight. Des artistes aussi ont été séduits par le talent de traducteur hors pair de Boualem Rabia. Ce dernier compte aujourd'hui parmi les écrivains les plus en vue en Algérie et dans la région de Tamazgha pour tout ce qui est inhérent à l'amazighité. Malgré tout, Boualem Rabia reste un homme humble dont la modestie témoigne qu'un vrai kabyle qui garde les pieds sur terre même après avoir atteint les cimes.



Source: http://www.lexpressiondz.com/culture/152413-une-vie-pour-l-ecriture-et-tamazight.html

Écrit par : Fan | 22/08/2012

respect...pour tout le travail que fait Mr Rabia

Écrit par : Rachid Amrous | 25/03/2014

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