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21/11/2009

Frères kabyles ( VITO ) Extrait 1

 

Ils ( Les élèves ) sont fiers de devenir « dégourdis ». Le soir lorsqu'ils arrivent, c'est avec joie qu'ils mettent le village au courant de tout ce qu'ils ont appris. Beaucoup d'autres enfants désireraient les suivre à l'école, et leurs parents en seraient fiers, mais c'est toujours la méfiance vis-à-vis de l'Administration. Si elle intervenait ensuite...

 

Le lendemain, dans le froid matinal, David et Jean allumèrent le poêle. Les écoliers qui entraient en frissonnant, l'entourèrent avec curiosité. Qu'est-ce que c’est ? Qu'est-ce qui se passe ? Et lorsque le feu crépita, les enfants se regardèrent, ébahis d'entendre le ronflement de la tuyauterie   En effet, dans les mechtas le feu ne se faisait que dans le canoun.

 

Ce moment de surprise passé, de nouveaux « jeux » commencèrent. Le sentiment de l'honneur animait leur esprit de compétition. C'était à celui qui le premier se rendrait au tableau  Parfois, Raba gagnait les autres de vitesse, croyant participer à une course. Sa célérité s'arrêtait d'ailleurs là, les questions le laissant ensuite presque toujours pantois. Mohan se considérant suffisamment affranchi, s'éloigna de ses camarades afin de ne pas être copié.

 

À midi, ils regardèrent avec attention comment David s'y prenait pour faire réchauffer une boîte de conserve. Ils y goûtèrent : c'était bon !

 

Les garçons s'adaptaient bien à la vie scolaire. La salle était bien chauffée, ils n'en sortaient pas dans la journée, si ce n'est pour leurs besoins dans la nature... À la nuit tombante ils quittèrent l'école, tout heureux de revenir le surlendemain, après le jour de repos hebdomadaire.

 

Johan était monté avec Marc à Timeri Maasera pour revoir Tibouche. Ils voulaient lui proposer à nouveau de relever ses murs de terrasses. Un vent froid balayait les ruelles désertes. Tibouche, finalement découvert, sortit de la mechta pour causer. Pour l'instant ­il ne désirait pas entreprendre ce travail à cause du froid. Au printemps il serait toujours temps.

 

À Tigirt Amar, quelqu'un les arrêta sur le trajet du retour :

- Est-ce que je peux vous envoyer mon fils à l’école ?

 

Il ajoutait

- Ici nous sommes tous des bourricots  avec un  air de culpabilité.

- N'exagérons rien ! dit Marc. Tu n'es pas responsable de ton ignorance : tu n'as jamais eu les moyens de t’instruire. Moi aussi, je serais resté un bourricot si je n'avais pas pu aller à l'école.

L’homme ne savait comment exprimer sa gratitude.

 

 

VITO_(Guy-DEJARDIN)_Frères Kabyles.jpgVITO (Pseudonyme de Guy DEJARDIN)

Frères kabyles

 

L’Amitié par le livre

1970

 

Extrait Pages 92 à 95

Commentaires

Après l'hiver, c'est l’arrivée du printemps ! L'arbre commençant de son feuillage et puis dont ses fruits muscs ! Après le sacrifice d'études, sera-t-elle une récolte de la richesse morale ? On sème du vent, et on récolte la tempête, et de semer la semence dont sa récolte de la graine !
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Mouloud FATIS
alfatis2011@hotmail.fr/Facebook.

Écrit par : Mouloud FATIS | 11/05/2012

La Kabylie dont sa nature est encore vierge, ainsi ses purs airs de son beau climat de belle atmosphère, et ainsi ses fontaines d'eau douce et fraîche qui glisse soigneusement la gorge ! Ses jolies collines de l'une à l'autre font jaillir la bonne contemplation au contentement des cœurs et des yeux ! J'aime joyeusement notre Kabylie qui est encore mystique de son trésor !
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Paysage !
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Poème récitation …
-I-
J’adore à cœur la nature des banlieues du paysage
Aux endroits d’activité des récoltes et d’élevage
Du beau plaisir à contempler les lieux des paysans,
Dans l’ensemble, les hommes et femmes à tout âge
De leur pleine volonté de travailler du bon courage
Sont toujours solidaires envers toutes les saisons,
Je leur félicite vivement à tout ce sage personnage
Partout où sont : aux cités, en villes et aux villages
Chacun de quoiqu’il estime dans sa bonne raison !
-II-
Ces paysans s’encouragent par l’aide de bon Dieu
Vers chaque moment qu’ils créent du merveilleux
Qu’ils travaillent vers la reviviscence de la nature,
Contemplons ces vues du très beau plaisir des yeux
Au printemps la verdure se fleurit dans chaque lieu
La nature s’épanouit du climat à vive température,
Passons les moments en banlieues c’est très joyeux
En périodes du printemps et l’été du temps radieux
Poursuivions le plaisir de la vie dans son allure !
-III-
La vie en pleine nature s’éclaire de sa vraie netteté
Nos cœurs ressentent joyeusement la vive volupté
L’amour du grand Seigneur n’aura jamais d’arrêt,
La joie d’amour de ressentir nos cœurs contentés
Envers l’esprit paisible de vivre dans la tranquillité
Telle la vie dépend chaque traversée dans sa durée,
Tout ce qui est joli de s’apparaître dans sa beauté
Le monde est comme ça, s’avance de sa fécondité
L’être qui s’attire par les choses dont leurs attraits,
-IV-
L’étendue du paysage d’une bonne contemplation
Donnante beaucoup plaisir qui ôte l’appréhension
Soulève la vive joie au cœur s’évanouit des soucis,
J’adore énormément d’être en face de cette vision
Me paraît-il les vallons formés en vagues d’océan
Force de voir assez, de ressentir le cœur s’adoucit,
Les floraisons entourées des abeilles, des papillons
L’œil qui pénètre gaiement la joie par la jubilation
Dieu de son travail avait tout crée, on le remercie !
-V-
Chaque pays de sa nature envers son déroulement
La nature se vivifie dans ses richesses ouvertement
Après l’hiver le printemps se fertilise des richesses,
Peu à peu du temps, la vie succède de ses moments
S’avance à la va-vite, de nous apparaître lentement
Aux méthodes temporaires du sourire et le stress,
Parfois l’être se ressent de son climat parfaitement
D’autres fois se replonge vers sa douleur fortement
La gaieté de son temps se renverse par la tristesse !
-VI-
Dire et redire les choses qui nous tiennent à cœur
Ça change souvent entre le malheur et le bonheur
Chaque période comment est-elle dans son présage,
L’automne et l’hiver sont implantés dans la rigueur
Le printemps et l’été se retrouvent dans la vigueur
La vie elle-même qui a besoin d’un grand courage,
Rien ne peut s’avancer en cheminons dans la peur
Tôt ou tard d’unique porte, chacun aura sa demeure
L’œuvre pie, c’est la richesse vers notre avantage ! »
-
« Poème de l’œuvre de Mouloud Fatis ‘Au courant du temps !
Honneur à la charmante Kabylie ! »
-
Cette photo prise en neige de cette année février 2012, est une photo de mon village natal, que j’ai malheureusement quitté depuis septembre 2010, mais sa vue qui m’apparaisse de chez moi où je vivais actuellement en plaine en face de la ville d’Ouadhias, et donc est un grand plaisir pour moi de voir cette jolie colline de mon village, de la fenêtre même de ma chambre !

Écrit par : Mouloud FATIS | 11/05/2012

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