15/03/2009
Résidents de la République (Alain BASHUNG)
…
Un jour je t'aimerai moins
Jusqu'au jour où je ne t'aimerai plus
Un jour je sourirai moins
Jusqu'au jour où je ne sourirai plus
Un jour je parlerai moins
Jusqu'au jour où je ne parlerai plus
Un jour je courrirai moins
Jusqu'au jour où je ne courrirai plus
Hier, on se regardait à peine
C'est à peine si l'on se penchait
Aujourd'hui, nos regards sont suspendus
Résidents, résidents de la République
Où le rose a des reflets de bleu
Résidents, résidents de la République
Des atomes, fais ce que tu veux
…
Un jour je te parlerai moins
Peut-être le jour où tu ne me parleras plus
Un jour je voguerai moins
Peut-être le jour où la terre s'entrouvrira
Hier, on se regardait à peine
C'est à peine si l'on se penchait
Aujourd'hui, nos regards sont suspendus
Résidents, résidents de la République
Où le rose a des reflets de bleu
Résidents, résidents de la République
Chérie, des atomes, fais ce que tu veux
…
Pour cette chanson Alain BASHUNG a écrit et chanté :
Un jour je courrirai moins
Jusqu'au jour où je ne courrirai plus.
Dans cette faute volontaire de conjugaison, je vois un clin d'oeil à son père kabyle.
S’il avait voulu évoquer sa mère bretonne, il aurait pu écrire :
Un jour je courrë moins
Jusqu'au jour où je n’ courrë plus.
(Prononcer le ë comme dans OEUF)
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