13/02/2007
SAINT VALENTIN (version française) de Ahcène MARICHE
Vivement le quatorze février,
C’est la fête des amoureux !
Chacun le vit en aventurier,
En compagnie de l’allié bienheureux,
C’est devenu dès lors coutumier,
Chez Valentin et Valentine tous deux.
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Chacun d’eux, empruntant son chemin,
A la recherche d’un objectif.
Ils finiront par trouver un dessein
Qui prouvera l’amour décisif.
Jeunes et vieux, dans le même bain.
Poussés par ce vent attractif
Et sérieusement touchés par le chagrin.
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Pour en cueillir des fleurs,
Nous dégringolons les prairies.
Tous, nous sèmerons dans les cœurs,
La tendresse, point de jalousie.
L’amour est un bienfaiteur,
La guerre n’est que tragédie.
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Combien de siècles se sont écoulés,
Que l’histoire, à présent, a réunis.
Ils sont, au fond de l’amour, plantés,
Epris, ils ont fait l’objet d’un récit ;
Combien de cas pareils, éprouvés,
Que nos mémoires relatent en série.
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Antar et Abla sont un conte,
Chabane et Dhrifa Oujajih aussi.
De Qeïs et Leïla, on raconte,
Ainsi que de Roméo et Juliette unis.
Que Saïd et Hizya ne déchantent,
Symbole des nomades en furie.
Quant à l’histoire toute récente,
C’est bien celle de Fadhma et L’Hesnaoui.
Celle d’Ahcène et Zivka représente
Un mythe naissant ces jours-ci.
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L’histoire de Van Gogh est légendaire,
Il ne s’est jamais produit de pareille.
Il se croit tellement déplaire,
Que sur lui, sa bien aimée ne veille.
Une fois ses requêtes ne sont plus salutaires,
Il décida de trancher son oreille.
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Chacun formule des vœux préférés,
Le choix pour eux n’est guère difficile.
Quant à moi mes frères, je suis troublé,
Qui peut me servir de témoin utile ?
Toute chose sur laquelle mon regard s’est posé,
Se métamorphose de suite et devient futile,
Ou bien, à mes yeux, s’avère insensée!
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J’ai trié avec soin des merveilles,
Que j’ai destinées à ma bien aimée.
Dans une main, une fleur sans pareille,
Avec l’autre, quelques vers que j’ai rimés.
Sur du papier, je claquerai sa beauté vermeille,
Avec de l’argile, je ferai son portrait.
Sur ses genoux, je viderai ma corbeille,
J’ai des choses à dire, le temps me le permet.
Mon amour, je l’étalerai en plein soleil,
En scénario, je l’adapterai,
Et nos rôles ne seront que merveilles !
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C’est le quinze Février,
Nous sommes rentrés dans l’histoire.
On est à présent identifié
Et doté d’un nom évocatoire,
Ce qui était dans l’ombre est maintenant étalé,
Ayez Ahcène et Zivka en mémoire.
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Je te prie Saint Valentin
Je te prie Sainte Valentine
Je te prie, toi Qeïs,
Je te prie, toi Leïla
Je te prie, toi El Hasnaoui.
Je te prie, toi Fadhma
Je te prie, toi Saïd,
Je te prie, toi Hizya
Je te prie, toi Chabane,
Je te prie, toi Dhrifa,
Je te prie, toi Roméo
Je te prie, toi Juliette.
Nous nous joignons à vous,
Epargnez-nous le ridicule.
Vous avez souffert beaucoup,
A présent, nous aussi, on brûle.
On est montré du doigt tel un loup,
Qui dirait un criminel ou une crapule.
Du pan de votre manteau, couvrez-nous,
En vous, les bénédictions pullulent.
De grâce, de grâce, protégez-nous,
Que de Baraka, votre âme dissimule.
Ahcène MARICHE
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